Le cancer du sein tue chaque année plus de 12 000 Françaises. Aujourd'hui, l'accompagnement des malades dépasse aussi largement le cadre médical. Exemple avec cette association, qui propose des ateliers d'escrime aux femmes opérées d'un cancer du sein.
Elles n'ont même pas encore enfilé leur tenue, mais tout est dit : “le fait de porter un bustier fait qu'on est toutes pareilles”. Ces six femmes n'ont pas choisi l’escrime par hasard. En cours de traitement contre un cancer du sein ou en rémission, elles ont besoin de faire travailler leurs bras et portent le sabre du côté où elles ont été opérées. “Aller chercher la tasse qui est en haut, ouvrir la fenêtre. Au début, on ouvre comme ça, un jour, on l’ouvre comme ça. On est super content. Je suis contente quand je passe la serpillière et que j'arrive en me baissant. L’escrime fait beaucoup de bien à faire ça”, se confie l’une d’elles.